12 avril 2007
Parole 06
Le visage de chaque matin
s’invite
à la table ouverte
du réveil
s’offre alors
l’empreinte des mains
caressantes
sur la peau des eaux vives
elles s’assemblent
les secondes éparses
d’un temps où vivre
se figure
un jardin où roulent
des aigrettes de pissenlit
poursuivies par la course
d'un enfant inconnu.
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